Mise en contexte : C’est au Lac St-Jean au tournant du siècle dernier que nous retrouvons Johanie et son conjoint alors qu’ils entament leur ménage du printemps. Après avoir déplacé une large armoire, ils découvrent une tache de moisissure au bas d’un mur du sous-sol. De son franc-parler légendaire, Johanie déclare : « Fais pas simple, mets une couche de peinture là-dessus et passe à autre chose. La visite va r’soudre betôt. »

L’analyse : Vous serez peut-être surpris de l’apprendre, mais la célèbre technique d’évasion connu sous l’appellation « si je ne le vois pas, ça n’existe pas », ne fonctionne pas avec la moisissure. À bien y penser, cette méthode ne fonctionne pas pour grand-chose…

Bref, revenons à nos boutons.

En fait, dans le cas qui nous intéresse, c’est même le contraire puisque – croyez-le ou non – la moisissure peut se nourrir de la peinture. Beaucoup de gens ont déjà essayé de peindre par-dessus la moisissure pour découvrir quelques mois plus tard que cette dernière avait passé au travers la peinture ou encore que la peinture avait commencé à se décoller.

Rajoutons-en une couche : même si vous utilisez de la peinture qui se tète les bretelles d’être résistante à la moisissure, il vous faudra quand même vous débarrasser de la moisissure avant de redécorer votre salon. Ce type de peinture est moins propice à la prolifération de moisissure, mais s’il y en a déjà, ça ne servira à rien. Un véritable coup d’épée dans l’dos.

Conclusion : Lorsque nous sommes confrontés à de la moisissure, il vaut toujours mieux d’aller au fonds de l’histoire et de corriger la situation pour de bon. Après tout, comme le dirait notre chère Johanie, ça ne sert à rien de faire la baudruche et de se mettre la tête dans la cendre…