Si vous vivez dans une habitation dont le revêtement extérieur est fait de maçonnerie, comme…

Thermopompe ou un climatiseur? Gardez la tête froide et faites le bon choix !
Il est 01:25 du matin et vous peiné à vous endormir. Si seulement vous aviez une thermopompe pour vous rafraîchir, vous pourriez trouver le sommeil. Ou un climatiseur, qui peut aussi bien s’acquitter de cette tâche pour un coût moindre. Mais ce dernier ne peut servir de système de chauffage l’hiver. Il est 01:28 du matin et vous vous demandez dans quel appareil investir. Demeurez avec nous pour mieux cerner vos besoins et choisir l’appareil qui vous conviendra le mieux.
Thermopompe ou climatiseur ?
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Contrairement à une idée répandue, une thermopompe ne « fabrique » pas de froid. Elle fonctionne plutôt en pompant littéralement la chaleur d’un endroit à un autre, selon les besoins de la saison. En été, elle capte la chaleur de l’air intérieur et la rejette à l’extérieur, ce qui rafraîchit efficacement la maison. En hiver, le processus s’inverse : elle prélève la chaleur contenue dans l’air extérieur – aussi froid soit-il – pour la redistribuer à l’intérieur. Ce mécanisme repose sur un cycle d’évaporation et de condensation, semblable à celui d’un réfrigérateur, mais à une échelle plus grande.
Plusieurs consommateurs font le choix d’une thermopompe dans l’espoir de réduire leurs coûts de chauffage. Et ce n’est pas une promesse en l’air : bien entretenue, une thermopompe d’une valeur aux alentours de 10 000 $ peut durer entre 10 et 15 ans et générer des économies moyennes de l’ordre de 20 % sur la facture annuelle de chauffage, soit environ 800 $ par an. Toutefois, ces chiffres dépendent fortement de l’efficacité énergétique du bâtiment où l’appareil est installé et des habitudes de consommation des occupants.
Il est donc important de réfléchir à la rentabilité de l’investissement. Avec 800 $ d’économies annuelles, il faudra environ 10 ans pour couvrir le coût initial de l’appareil. Si des réparations surviennent, ce délai s’allonge et pourrait dépasser la durée de vie prévue de la thermopompe. De plus, ces économies concernent uniquement la période de chauffage. En été, les frais de climatisation viendront s’ajouter, annulant partiellement les économies hivernales.
Faut-il en conclure que la thermopompe n’est pas un bon investissement? Pas nécessairement. Tout dépend de vos priorités. Si le confort en période estivale est votre principal objectif – par exemple, si vous supportez mal la chaleur et l’humidité -, vous envisagez peut-être déjà l’achat d’un climatiseur central, dont le coût moyen tourne autour de 7 000 $. Bien qu’un climatiseur procure un soulagement similaire en été, il n’offre aucun bénéfice en matière de chauffage, ce qui en fait, du point de vue strictement financier, un appareil qui ne sera jamais rentable.
Dans ce contexte, l’ajout d’environ 3 000 $ pour une thermopompe peut s’avérer judicieux. Vous bénéficierez d’un confort égal durant l’été, tout en réalisant des économies l’hiver. Cette somme supplémentaire sera généralement récupérée en quelques années seulement, rendant l’option de la thermopompe plus avantageuse à long terme.
Alors, avant de faire un choix, il est essentiel de bien cerner vos besoins. Si votre priorité est le confort à l’année et que vous songez déjà à investir dans un climatiseur, la thermopompe pourrait bien être un choix plus stratégique, alliant efficacité énergétique et confort durable.