Mise en contexte : La légende d’Alain Specteur remonte au siècle dernier. Ce super inspecteur aurait sillonné les rues de la petite municipalité de Chartierville et des environs à la recherches de – tenez-vous bien – vices cachés. Il est dit qu’il pouvait voir au travers des murs… Il est aussi dit que, lors de la découverte d’une infiltration d’eau quelques mois après l’achat d’une maison non loin de là, le chum de la cousine d’un voisin se serait exclamé haut et fort au propriétaire : ton inspecteur aurait dû voir ça! Malheureusement, Alain Specteur était occupé cette fin de semaine là…

L’analyse : Débutons par rappeler le mandat de l’inspecteur lors d’une inspection préachat, soit de relever les vices apparents et les indices de vices cachés. Il est important aussi de noter qu’un inspecteur en bâtiment n’est pas un électricien, un plombier ou un technicien en chauffage. Ces professionnels possèdent des compétences qui en font des experts dans un domaine particulier.

Les inspecteurs en bâtiment, en revanche, sont formés comme généraliste et ont le mandat d’examiner l’ensemble de la propriété en tant que système et de voir comment une composante de la maison peut affecter les autres. Lorsque qu’une situation problématique est détectée, ils recommandent une investigation plus approfondie.

Mais malgré tous les outils de détection à sa disposition, serait-ce un détecteur d’humidité ou une caméra thermographique, l’inspecteur ne possède pas de vision rayon X et ne peux donc pas voir à travers les matériaux de finition. De toute manière, il ne pourrait pas ouvrir les murs car ses clients, lors d’une inspection préachat, ne sont pas propriétaires du bâtiment.

Conclusion : Alors à moins de remonter le temps et de faire appel aux services du légendaire Alain Specteur ou de Superman, on ne peut pas logiquement s’attendre à ce qu’un inspecteur devine ce qui se cache dans les murs.