Saviez-vous qu’il existe un instrument tellement efficace que Transition énergétique Québec* – la société d’État mis en place par le gouvernement pour l’administration de plusieurs programmes en efficacité énergétique – en a fait son outil prépondérant, entre autres, pour les programmes Rénoclimat et Novoclimat ? Et si on vous disait que nos experts s’en servent même pour diagnostiquer des problèmes d’infiltration d’eau. Demeurez à l’écoute alors que nous jetons un coup d’œil à un instrument aussi utile que méconnu : l’infiltromètre.

Le test d’infiltrométrie ou test d’étanchéité à l’air permet de mesurer les infiltrations d’air d’un bâtiment et la quantité d’air extérieur qui entre dans un bâtiment. Lors du test d’infiltrométrie, l’évaluateur installe un puissant ventilateur dans un cadre ajustable dans la porte d’entrée.

Ce ventilateur expulse l’air de l’intérieur vers l’extérieur du bâtiment, ce qui produit une pression négative, un vide. La dépressurisation intérieure ainsi créée force l’air de l’extérieur à pénétrer dans le bâtiment par d’autres ouvertures dans l’enveloppe. Bien entendu, ces infiltrations sont exagérées par la dépressurisation et elles sont par conséquent beaucoup plus faciles à repérer.

Avec ce ventilateur, l’évaluateur en efficacité énergétique utilise un outil appelé manomètre qui lui permet de mesurer la différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment, ce qui lui permet de mesurer la quantité d’air s’écoulant par le ventilateur. Un calcul s’ensuit où la relation entre la différence de pression, le débit d’air écoulé et le volume du bâtiment permet d’établir le taux d’étanchéité de l’enveloppe.

Avec l’infiltromètre en fonction, l’évaluateur fait le tour du bâtiment pour identifier les endroits problématiques afin de proposer des façons efficaces pour remédier aux fuites d’air, ce qui n’est pas anodin lorsque l’on considère que le chauffage demeure le facteur prépondérant derrière de la consommation énergétique dans le secteur résidentiel.

Mais plus encore, nos experts utilisent l’infiltromètre pour les aider à diagnostiquer des problèmes tels que l’infiltration d’eau. En poussant l’air vers l’extérieur, ils vont créer une pression négative à l’intérieur d’une maison. Ce faisant, ils accentuent les phénomènes d’infiltration d’air… et d’eau ! À l’aide d’un boyau d’arrosage, ils vont simuler de la pluie en aspergeant une section de la maison en particulier. Avec l’infiltromètre en fonction, l’eau sera plus aisément aspirée vers l’intérieur du bâtiment. Les yeux et les sens aguerris de nos experts seront alors plus facilement en mesure d’identifier l’origine du problème et pourront par la suite faire des recommandations justes et réalistes pour régler la situation pour de bon, du premier coup.

Si vous pensez pouvoir profiter des nombreux bienfaits de l’infiltrométrie, n’hésitez surtout pas à communiquer avec nous. Nos experts en bâtiments sont disponibles pour vous apporter des solutions durables à vos situations problématiques.

* Transition énergétique Québec était le nom de l’organisme gouvernemental
en charge du programme Rénoclimat lors de la création de cet article.