Année après année, les évaluateurs, inspecteurs, techniciens et autres spécialistes du bâtiment de Legault-Dubois réalisent…
Trottoirs et escaliers: éliminez les risques de chutes dangereuses !
La saison des BBQ approche à grands pas et beaucoup d’entre nous envisagent de revoir la configuration de nos arrière-cours. Le Code de construction du Québec nous donne des règles à suivre pour assurer la sécurité de tous, mais l’avez-vous déjà consulté ? Si oui, étiez-vous en mesure de vous y retrouver ? Qu’est-ce qu’une main courante, un garde-corps ? Nos experts se penchent sur le dossier et décortiquent les exigences du Code pour vous. Lisez notre chronique et apprenez comment rendre sécuritaires vos balcons, escaliers et trottoirs pour passer un été en toute sécurité.
Le Code à des exigences différentes entre un garde-corps et une main courante. Ceci étant dit, il faut en convenir, nous les retrouvons souvent ensemble. La main courante permet de se tenir lorsqu’on emprunte un escalier pour éviter les chutes tandis que le garde-corps est là pour empêcher la chute entre un endroit où l’on circule et une partie en contrebas. Dans le Glossaire des termes d’habitation de la SCHL, nous retrouvons ceci :
Main courante : Pièce d’appui horizontale ou en pente (dans le cas d’une rampe ou d’un escalier) située au haut ou sur le côté d’un garde-corps, d’un mur ou d’une balustrade pour que la main d’une personne puisse s’y tenir afin de prévenir les chutes.
Le Code, quant à lui, définit le garde-corps comme suit :
Garde-corps : une barrière de protection placée autour des ouvertures dans un plancher, ou sur les côtés ouverts d’un escalier, d’un palier, d’un balcon, d’une mezzanine, d’une galerie ou d’un passage piéton surélevé ou à tout autre endroit afin de prévenir une chute accidentelle dans le vide. Il peut comporter ou non des ouvertures.
On peut donc avoir des endroits où l’on a besoin d’une main courante, mais pas de garde-corps puisque le danger de chute latérale n’est pas un enjeu. Un article bien précis du code nous dit que les endroits cités précédemment doivent être protégés par un garde-corps sur chaque côté présentant un risque de chute de plus de 600 mm (2 pieds). Pour plus d’information sur les exigences à prendre en considération pour rendre votre balcon ou escalier conforme, cliquez ici pour lire notre article du 27 mai 2014.
Maintenant, abordons une question qui revient souvent : qu’en est-il lorsqu’un terrain en pente (talus) borde le trottoir ou un escalier (voir la photo ci-dessus) ? Le même article du Code nous informe que les volées d’escaliers, passages piétons surélevés et autres doivent être protégés par un garde-corps sur chaque côté où le risque de chute peut entraîner des blessures graves. Plus précisément, si les premiers 1.2 m (4 pieds) de terrain de chaque côté ont une pente supérieure à 1 : 2, ce qui indique le rapport entre la hauteur et la largeur, un garde-corps sera requis afin d’éviter que les passagers basculent dans le talus. Autrement dit, une pente de 1 : 2 représente un dénivelé d’un mètre sur l’axe vertical pour chaque deux mètres parcourus (horizontal).
La conformité des garde-corps et mains courantes fait partie de la multitude d’éléments que nos inspecteurs vérifient lors d’inspections d’entretien, prévente ou préachat. Cliquez ici pour voir une liste non exhaustive des éléments inspectés. Vous constaterez la complexité qui se cache derrière ces inspections et surtout l’importance d’en confier l’analyse à des professionnels.
Vous avez un projet de balcon, d’escalier ou de terrasse et n’êtes pas certains de toutes les normes que vous devez respecter pour assurer la sécurité de votre famille ? Faites appel à nos experts qui sauront vous conseiller et vous épauler, peu importe l’ampleur ou la nature de vos travaux. Cliquez ici pour en apprendre plus sur notre gamme de services résidentiels ou ici pour nos services pour professionnels.