Mise en contexte : Nous sommes en l’an 2627, dans le petit village de Sviborsheim. Après des centaines d’années de cohabitation pacifique, nos maisons se sont révoltées et ont pris le contrôle de la planète, faisant de nous leurs serviteurs, nous chargeant de leur entretien. Mais les humains résistent. Pour se défaire de leurs oppresseurs, certains tentent de rendre les maisons le plus étanche possible. Pourquoi ? Parce qu’il se basent sur une vieille légende datant du 20^e siècle voulant qu’une maison, faut que ça respire.

L’analyse : Bien que je doute fortement de l’origine proposée dans notre mise en contexte, il n’en demeure pas moins qu’il est vrai que nous entendons souvent ce mythe. Et c’est vrai ! Une maison, il faut que ça respire, mais pas n’importe comment !

Voyez-vous, les techniques de construction se sont grandement améliorées au fils du temps et les maisons d’aujourd’hui – on est en 2023 en ce moment – sont beaucoup plus étanches que celles que nous construisions il y a de cela 50, 30 et même 10 ans ! La bonne nouvelle ce cette étanchéité, c’est qu’il y a moins de courant d’air donc moins d’inconfort pour les occupants et moins d’humidité et de moisissure dans les cavités murales. Autre point intéressant, puisqu’il y a moins de perte énergétique, les factures de chauffage elles aussi plus petites.

La mauvaise nouvelle, c’est qu’avec cette étanchéité accrue, l’air intérieur ne se renouvelle plus de façon naturelle comme elle le faisait dans les maisons plus vieilles avec tous les courants d’air. Pour compenser, il faut donc installer un VRC, un ventilateur échangeur de chaleur, ce qui nous permet de mieux contrôler l’apport d’air frais tout en minimisant les pertes de chaleur. Le meilleur des deux mondes, quoi !

Conclusion : Alors, peu importe le siècle dans lequel vous vivez et peu importe que vous habitiez un semi-détaché à Bonsecours, une grotte dans le coin de Lascaux ou un cottage sur Saturne, il est toujours mieux d’opter pour une habitation étanche et d’exercer un contrôle de sa ventilation. À bien y pensez, c’est encore plus vrai si vous vivez dans une station spatiale…