Une étude réalisée par l’université Chalmers a démontré que 72% des maisons avec grenier froid…
Caverne ou maison : les problèmes de qualité de l’air ne datent pas d’hier…
Obscurité, créatures rampantes, humidité… les conditions de vie n’étaient certes pas roses dans les cavernes qu’étaient les demeures des premiers Homo sapiens. N’importe quel spéléologue vous le dira! Et bien qu’il soit indéniable que les conditions de vie aient bien évoluées depuis ces temps immémoriaux grâce à la grande qualité des constructions modernes, force est d’admettre que l’introduction de nouveaux produits dans nos milieux de vie n’a pas eu que des effets bénéfiques sur nos santés.
Visionnez notre capsule habitation sur la qualité de l’air intérieur et voyez comment évaluer votre situation et adapter votre maison à votre état de santé.
Des doutes quant à la qualité de l’air à la maison ?
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Il existe trois façons permettant aux contaminants de s’introduire dans nos organismes. Le premier accès se fait par ingestion, soit par le biais de l’eau et des aliments que nous consommons tandis que le deuxième par le toucher, le contact avec les matériaux autour de nous. Le dernier moyen et non le moindre, se fait à travers l’air que nous respirons. Lorsque nous prenons en considération le fait que le poumon représente la plus vaste surface d’échange entre nous et l’extérieur avec plus de 130m2 contre 1.7m2 pour la peau chez l’adulte, il n’est pas surprenant que l’inhalation constitue la plus grande porte d’entrée pour les contaminants.
Notre état de santé et plus précisément l’état de nos appareils respiratoires sont donc liés de très près à la qualité de l’air que nous inhalons et des contaminants présents qui sont essentiellement responsables des symptômes et de la mortalité de cause respiratoire. C’est pourquoi lorsqu’il est question de la présence de contaminants dans nos milieux de vie, aucun n’est plus inquiétant que les aérocontaminants, qu’ils soient de nature chimique (CO2, fumée de cigarette, radon, chlore, émanations de gaz divers, etc.) ou biologique (moisissure, acariens, pollen, desquamations animales, etc.).
Tous ces facteurs, peu importe leur provenance, influent sur la qualité de l’air que vous respirez et, par conséquent, posent un risque pour votre santé et celle de vos proches. De nombreuses substances chimiques comme les composés organiques volatils (COV) ou le formaldéhyde qu’y se retrouve dans les habitations et les bureaux – où nous passons plus de 80% de notre temps – peuvent exercer des effets défavorables sur la santé humaine tels que des irritations, des troubles respiratoires ou digestifs et bien plus. En plus de causer des réactions allergiques et autres infections aiguës, les contaminants biologiques – la moisissure en tête de liste – peuvent provoquer des maladies chroniques graves.
Adapter sa maison selon notre propre situation n’est pas toujours aisé et assainir l’air demande un effort certain. Vous devez remettre certaines choses en question telle que votre mode de vie et chercher à mieux connaitre la maison que vous habitez et le secteur où elle se trouve. Pour y parvenir, nous vous proposons 6 étapes à suivre, étapes sur lesquelles nous élaborerons au cours des prochaines parutions de notre chronique habitation.
- Cherchez à comprendre : Premièrement, il importe de déterminer la nature des agents pouvant se retrouver dans votre maison en vous basant sur vos sens. Sentez-vous une odeur en rentrant à la maison? Vous sentez-vous mieux à l’extérieur de votre maison qu’à l’intérieur?
- Évaluer votre emplacement : Parce que le milieu intérieur subit également les effets du monde extérieur, soupesez dans quel secteur se trouve votre domicile et le type et nombre d’industries à proximité. Et ne sous-estimez pas l’historique du voisinage.
- Évaluez votre maison : Revenons à l’intérieur et passons tout au peigne fin : ameublement, décoration, produits ménagers animaux, garage attenant, fournaise, etc. Cela vous permettra de mieux saisir la nature et le nombre d’agents polluants se trouvant à l’intérieur ou aux abords de votre milieu de vie.
- Décidez de la conduite à adopter : Selon les problèmes identifiés à l’étape 3, il importe maintenant de statuer sur les stratégies fondamentales à préconiser pour améliorer la situation. Ici, vous devez dresser votre propre plan d’action.
- Passez aux actes : Les problèmes ont été identifiés, et la stratégie également. Maintenant il faut agir et apportez les mesures correctives qui s’imposent. Considérez les critères à retenir lorsqu’il sera temps aux spécialistes d’intervenir.
- Réagissez et évaluez : Vous avez posé des actions, mais vous toussez tout autant? Soyez à l’écoute de votre corps et, surtout, soyez honnête avec vous-même sur votre état de santé. Dans le doute, il est préférable de reprendre les étapes depuis le début.
A travers ces six étapes, nous vous proposons de vous substituer au spécialiste de la qualité de l’air en effectuant un premier survol des sources possibles de contaminant dans votre milieu de vie. Toutefois, considérant la complexité des problèmes de qualité de l’air intérieur et les nombreuses solutions possibles, il n’est pas conseillé d’intervenir sans un avis neutre et professionnel. Sans une inspection complète de votre demeure, vous risquez de gaspiller temps et argent en adoptant des mesures qui ne viendront pas régler la source du ou des problèmes.
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